Dès l’enfance j’ai été en contact régulier avec des personnes de mon entourage, le voisinage, s’occupant pleinement de leurs proches en perte d’autonomie liées à l’âge ou à un handicap. Issue d’un environnement rural, il n’était pas rare de voir plusieurs générations vivre sous le même toit, de constater que l’entraide, ou mieux la prise en charge entre membres d’une même famille advienne comme une évidence. Des Aidants dévoués qui s’ignoraient.
Depuis quelques années désormais, je suis sensibilisée à l’accompagnement de membres familiaux touchés par la maladie d’Alzheimer et par l’AVC (Accident Vasculaire Cérébral). J’ai observé, j’ai vécu à mon niveau de petite-fille ou conjointe, l’impact de ces affections sévères sur les personnes elles-mêmes et sur leurs proches.
De ces expériences, je retiens que l’irruption de la maladie, d’un handicap ou d’une démence retentit comme une onde en agissant à plusieurs niveaux, tout d’abord sur la personne concernée puis sur ses proches, impliquant des changements corporels, relationnels, organisationnels, existentiels. Il y a un avant et un après. La perception de la temporalité est bouleversée.
À titre personnel, je pratique la Sophrologie Existentielle. Cela m’aide à amortir le stress, à entretenir mes ressources propres nécessaires à une qualité d’être et de vivre ensemble, à prendre soin de moi tout simplement.
Je constate que le travail effectué en Sophrologie Existentielle a considérablement amélioré mon état de disponibilité et mes conditions de vie : réduction des tensions musculaires, amélioration du sommeil, apaisement émotionnel, valorisation de soi avec un renforcement des capacités à faire des choix pour la vie ensemble.